Private banking: comparatif suisse 2024

Le comparatif neutre de private banking ou de gestion de fortune vous permet de trouver en toute simplicité la bonne banque. Les coûts sont le facteur clé, car les rendements passés sont difficiles à comparer et ne permettent pas de tirer des conclusions sur les performances futures. Consultez donc le comparatif de private banking pour trouver la banque qui répond à vos besoins et offre les meilleures conditions.

Le comparatif de private banking de moneyland.ch calcule automatiquement les frais encourus en fonction du montant du placement sélectionné ainsi que des prestations et de la stratégie de risque souhaitées. Le système répertorie aussi bien les mandats de gestion de fortune que les mandats de conseil en placement. Des critères de filtrage permettent de soumettre les offres de private banking à un tri supplémentaire.

Le terme est utilisé de différentes manières.

Sur moneyland.ch, le terme «private banking» désigne les services bancaires dans le domaine de la gestion de fortune et du conseil en placement. En Suisse, ces services sont proposés non seulement par des banques privées, mais aussi par des banques universelles et des banques de détail.

Dans le cas de la gestion de fortune, dite gestion discrétionnaire, le client délègue la gestion de son portefeuille à la banque.

Dans le cas du conseil en placement, en revanche, c’est le client qui décide des placements. La banque recommande une stratégie d’investissement que vous, en tant que client, pouvez décider d’accepter ou de refuser.

L’offre de private banking va des solutions standardisées aux services de gestion de patrimoine personnalisés. Il s’agit généralement de solutions standardisées, les offres personnelles n’étant possibles que pour des fortunes très importantes.

De manière générale, les banques suisses proposent diverses stratégies, avec des noms et des classes de risque différents. La règle d’or qui s’applique ici: plus la part d’actions est élevée, plus une stratégie est considérée comme risquée. De plus, le tarif forfaitaire augmente bien souvent proportionnellement à la part en actions.

Les profils de risque sur moneyland.ch suivent la même classification. Il existe une distinction entre les classes de risque ou stratégies de placement suivantes:

1. risque minime (composante en actions 0%)
2. risque faible (part d’actions 10-15%)
3. risque limité (part d’actions 25-40%)
4. risque moyen (part d’actions 40-60%)
5. risque assez élevé (part d’actions 60-80%)
6. risque élevé (part d’actions 80-100%)

Bon à savoir: un risque élevé dans ce contexte signifie avant tout qu’il existe un risque élevé de perte à court terme. Sur le long terme, les portefeuilles d’actions largement diversifiés ont, jusqu’à présent, toujours affiché de bons résultats. Il peut toutefois y avoir des périodes de sécheresse sur plusieurs années, avec des performances négatives.

En d’autres termes: plus le risque à court terme est élevé, plus il convient de prévoir une durée d’investissement suffisamment longue de sorte à minimiser le risque à long terme. Plus d’informations sur les profils de risque sont disponibles ici.

Si vous optez pour une gestion de fortune, c’est la banque qui placera votre argent pour vous. Si, en revanche, vous souhaitez acheter vous-même vos titres, les banques parlent de «execution only». Cela signifie que vous gérez vos placements de manière autonome.

Avantage du trading autonome: si vous achetez des ETF ou des actions vous-même via une plateforme de trading économique, cela vous revient moins cher qu’une gestion de fortune. Le comparatif de trading moneyland.ch vous aide à trouver le courtier le moins cher.

Inconvénient du trading autonome: il vous faut des connaissances approfondies et le trading requiert un peu plus de temps

En Suisse, les mandats de gestion de fortune sont généralement assez onéreux. Toutefois, les coûts varient considérablement d’une banque à l’autre. Il convient de faire une comparaison,

Les principaux facteurs de coût comprennent les frais du mandat de gestion de fortune et les frais inhérents aux produits financiers.

• Frais du mandat de gestion de fortune. Les frais du mandat de gestion de fortune sont également appelés frais de gestion ou de management. De nombreuses banques proposent désormais une commission de gestion forfaitaire (all-in-fee), qui comprend diverses prestations, dont généralement le conseil, la gestion, les droits de garde, un reporting et le relevé fiscal. Bien souvent, les frais du mandat de gestion de fortune varient en fonction de la stratégie. La règle d’or qui s’applique ici: plus la part d’actions est élevée, plus les frais sont élevés.
• Frais des produits financiers. Dans le cas des frais des produits financiers, il s’agit souvent des coûts liés aux fonds concernés. Il convient donc de veiller à ne pas opter pour des fonds trop chers. Les mandats ETF sont plus économiques et constituent souvent le meilleur choix.
• Contributions légales et impôts. Ces derniers doivent généralement être ajoutés. Il s’agit, par exemple, de la taxe sur la valeur ajoutée, des droits de négociation, (droits de timbre) et des retenues à la source sur les dividendes de source étrangère et des revenus d’intérêts.
• Frais de traitement pour les transactions en monnaie étrangère et écarts de taux de change. Ces derniers sont souvent perçus en sus lors de l’achat de produits en devises étrangères.
• Frais de transaction (courtages) et frais de bourse. Ceux-ci s’ajoutent souvent aux frais forfaitaires.
• Divers autres coûts. Il peut s’agir de frais de clôture et de dépenses extraordinaires.

Les rétrocessions sont des «kickbacks» (remboursements): en d’autres termes, la banque reçoit une commission pour les produits achetés. Celle-ci est versée par la société émettant le produit financier (par exemple, une société de fonds d’investissement). Aujourd’hui, les mandats de gestion de fortune de nombreuses banques suisses ne prévoient que des produits sans rétrocession. Les pages détaillées du comparatif affichent de manière transparente les mandats avec rétrocessions.

Dans le cas des gérants de fortune classiques et des banques, les clients ont généralement la possibilité de s’adresser à un conseiller. Les robots conseillers, en revanche, sont des gérants de fortune numériques et conviennent à ceux qui ne nécessitent pas de conseil personnel.

Les montants investis dans le cadre de la gestion de fortune numérique sont généralement placés dans des fonds gérés de manière passive, en principe uniquement des ETF. Les gérants de fortune classiques suivent souvent (aussi) des stratégies de placement actives.

Nota bene: les robots conseillers reviennent habituellement beaucoup moins cher que les gérants de fortune classiques.

Plus d’informations sur les profils de risque sont disponibles ici.

Le plus grand avantage d’une gestion de fortune est qu’elle ne requiert qu’un effort minimal. Vous n’avez plus à vous occuper de vos placements.

Le principal inconvénient de la gestion de fortune réside essentiellement dans les coûts qui sont bien souvent assez élevés – du moins pour les mandats gérés de manière active par les prestataires de services classiques.

Les risques dans la gestion de fortune dépendent, entre autres, du gérant de fortune, des produits financiers et de ses stratégies.

Exemple du risque lié au produit: considéré sur le long terme, les actions ont par exemple des performances nettement supérieures à celles des comptes d’épargne. À court terme cependant, il y a certainement un risque de perte. Le risque est encore plus élevé dans le cas de placements alternatifs et de produits structurés.

Exemple du risque stratégique: de nombreuses banques continuent de proposer l’investissement actif au lieu de gérer la fortune de manière passive. Outre des coûts plus élevés, le risque réside également dans le fait que la banque peut miser sur les mauvais titres.

De manière générale, des coûts élevés sont à considérés comme un facteur de risque qui réduit votre rendement. Il convient donc de choisir la banque avec l’offre la plus favorable possible. 

Les services de private banking conviennent habituellement aux clients disposant d’un patrimoine plus important. Dans le comparatif, certains produits ne sont disponibles qu’à partir d’un million de francs, d’autres à partir de 50’000 ou 100’000 francs.

Exception: des mandats de gestion de fortune en ligne (Robo Advisory) sont déjà disponibles à partir de quelques milliers de francs suisses.

Pour une fortune inférieure à 5 millions de francs suisses, les services de private banking suisses sont normalement standardisés. Chez certaines banques, il est cependant possible de formuler des demandes de placement individuelles, moyennant un supplément au prix forfaitaire.

Lorsqu’il s’agit de sélectionner une gestion de fortune, beaucoup d’investisseurs se laissent «convaincre» par les performances passées. Or, il y a deux problèmes ici:

premièrement, ces données de performance ne sont souvent guère comparables et manquent de transparence. En effet, on ne sait pas toujours bien sur quelle base les données ont été recueillies.

Deuxièmement, la performance et les rendements passés ne présagent en rien des performances futures. Si un mandat de gestion de fortune s’est avéré performant dans le passé, cela ne garantit pas de bons rendements futurs.

Dans le choix de la bonne gestion de fortune, le facteur coût devrait jouer un rôle décisif. Concrètement, cela signifie qu’il convient de choisir le prestataire le plus favorable pour la stratégie de risque souhaitée.

moneyland.ch calcule pour vous les coûts liés à la gestion de fortune des prestataires suisses suivants: Avantage (BCGE), Banque Cler, Banque cantonale de Bâle, Banque cantonale de Bâle-Campagne, Banque cantonale bernoise, Clevercircles, Cleverinvest, Crédit Suisse, Banque Migros, Piguet Galland, Postfinance, Raiffeisen, Selma, Caisse d’épargne Schwyz, UBS, Vontobel, Banque cantonale de Zurich, Valiant, True Wealth (robot conseiller).