Rouler à vélo en Suisse: les neuf meilleurs conseils pour économiser

Les touristes s’étonnent toujours de voir que les Suissesses et les Suisses emploient si souvent leur vélo pour se rendre au travail ou pour aller faire des courses.

Vraisemblablement, ils seraient aussi étonnés de connaître les coûts élevés qui s’y rapportent. En effet, l’achat, la location et l’entretien d’un vélo coûtent cher. Découvrez ci-après les meilleurs conseils pour économiser avec votre vélo.

1. Acheter des vélos d’occasion

Tout comme c’est le cas pour les voitures, les vélos subissent aussi une perte de valeur. Cela commence en général dès le moment où vous avez quitté le magasin de vélos. C’est pourquoi, vous vous en sortez à meilleur compte en achetant une bicyclette d’occasion. Dans les petites annonces et sur les sites d’enchères, vous trouverez des vélos en bon état mais qui ne coûtent qu’une fraction de leur prix initial.

En outre, il y a dans beaucoup de communes – typiquement au printemps –des bourses à vélos qui sont organisées. «Rent a Bike», le plus grand service de location de vélos en Suisse, propose sur le site occasionsvelo.ch des bicyclettes d’occasion de très bonne qualité. Et dans beaucoup de magasins de vélos, il est possible d’acheter des vélos d’occasion. Bien que les prix y soient souvent plus élevés que sur Internet, il vaut la peine d’aller y jeter un coup d’œil. Les bicyclettes exposées sont normalement bien entretenues.

2. Réduire les coûts dans les transports publics

Un billet pour vélo coûte 50 pour cent du tarif normal appliqué pour les adultes. Une carte journalière pour vélo des CFF revient à 14 francs. Quelqu’un qui emporte souvent son vélo avec lui en train devrait considérer l’achat d’un passeport-vélo. Celui-ci coûte 240 francs et il est valable durant un an.

Si vous pouvez démonter facilement la roue avant de votre vélo, l’achat du sac de transport Tranzbag des CFF peut en valoir la peine. Il coûte 99,90 francs et permet d’emporter gratuitement votre bicyclette dans les trains des CFF, les bus, les trams, les cars postaux et les bateaux. En outre, beaucoup d’hôtels permettent d’entreposer de cette manière votre vélo dans votre chambre d’hôtel.

3. Assurer votre vélo contre les vols

Vérifier si votre vélo est déjà assuré par le biais de votre assurance ménage. Si votre assurance ménage inclut une couverture contre le vol simple à l’extérieur, votre vélo est ainsi déjà assuré (jusqu’à un montant défini) contre le vol. Certaines cartes de crédit – comme la LibertyCard Visa et la LibertyCard Plus Visa – offrent une assurance vélo gratuite.

Si vous possédez l’une de ces cartes de crédit, vous n’ayez pas besoin d’une assurance vélo supplémentaire selon les circonstances. De manière générale, conclure une assurance spécialement pour les vélos n’a de sens que si vous possédez des deux-roues très chers.

4. Partager son vélo

Quelqu’un qui ne roule que rarement à vélo n’a en réalité pas besoin d’avoir sa propre bicyclette. Le «bikesharing», soit l’emprunt de vélos, est alors plus sensé d’un point de vue financier. Vous ne devez alors pas débourser d’argent, ni pour l’achat, ni pour les frais d’entretien. En Suisse, il existe de nombreux services de «bikesharing». Comparer les prix est dès lors essentiel.

Pour en savoir plus sur le partage de vélos, consultez le guide moneyland.ch sur les plateformes d'économie de partage en Suisse.

5. Responsabilité civile

Quelqu’un qui aime se déplacer à vélo devrait avoir conclu une assurance responsabilité civile. Car tout ce qui est en mouvement peut entraîner des exigences en responsabilité. La responsabilité lors de la conduite de vélos (y compris pour les vélos électriques dotés d’une puissance allant jusqu’ 500 watts ou 25 km/h) est couverte par toutes les assurances responsabilité civile privées en Suisse. Les primes peuvent toutefois varier. Comparer les assurances responsabilité civile privées permet d’économiser du temps et de l’argent.

6. Argent Reka

A l’aide des chèques Reka, vous pouvez auprès des CFF payer la location via «Rent a Bike». De cette manière, vous économisez 3 pour cent des frais de location.

7. Louer votre petite reine

Votre bicyclette est bon état mais vous ne l’utilisez qu’occasionnellement? Pourquoi alors ne pas gagner de l’argent en la louant? Parmi les bonnes adresses dans ce domaine, on peut citer les plateformes spécialisées dans la location de pair à pair telles que Sharely et Rentscout.

8. Rabais accordés aux membres

Certaines associations offrent des rabais pour les vélos de location. Les membres du TCS bénéficient par exemple d’un rabais de 50 pour cent sur Carvelo2go. Les membres de Pro Velo obtiennent, eux, un rabais de 20 pour cent chez Publibike. Et les membres des vélo clubs profitent souvent de réductions (10 pour cent par exemple) sur les services et les réparations effectuées dans des magasins de vélos.

9. Eviter les amendes

Les amendes n’ont pas été inventées seulement pour les conducteurs de voitures. Elles peuvent aussi être infligées à des cyclistes. Conduire sans lumière, avec des pneus défectueux et naturellement aussi les violations des règles de circulation peuvent vous valoir une amende. Pour les vélos électriques dotés d’une puissance de plus de 500 watts ou qui peuvent dépasser les 25 km/h, le port du casque est obligatoire. La liste des amendes potentielles en lien avec la conduite à vélo est disponible sous Forum.

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